mardi 17 novembre 2009

Le monorail suspendu, le téléférique et l’aérobus


Le monorail suspendu, le téléférique et l’aérobus sont des moyens de transport urbains expérimentés depuis plusieurs décennies, mais ils ne se sont pas encore imposés dans nos villes. Aujourd’hui avec de nouvelles données telles que le prix du carburant et la multiplication des réseaux, ils semblent être une alternative intéressante (en Asie plusieurs projets pharaoniques sont en cours[1]). Ce sont des outils performants et de haute technicité, des transports en commun très souples, économiques, et écologiques. Ils commencent à être utilisés en milieu urbain (Asie, Amérique latine[2],…) mais on imagine la frilosité de nos villes européennes.

[2] *Téléphériques, télécabines et trams aériens descendent de leur montagne. En France, c’est souvent les skis à la main qu’on monte à leur bord, mais ailleurs, on l’utilise aussi en ville, en costume-cravate-attaché-case. Exemple à Taipei (Taïwan), ou, dernière réalisation urbaine, à Medellin (Colombie), qui dispose désormais d'un métrocable, emprunté par près de 45 000 voyageurs chaque jour. On trouve également ces drôles d’engins à New-York, Barcelone, ou à Grenoble, qui dispose d'un téléphérique depuis 1934. Au kilomètre, la construction d'un tram coûte 5 millions d'euros de plus qu'un véhicule sur câble. Il y en a qui paient un fric fou pour faire un vol en montgolfière ou en helico (lui il est bruyant, solitaire et qui consomme du petrol). Il serait possible de le faire avec un ticket de bus.

http://www.rue89.com

La technologie permet désormais la construction d'appareils hybrides, entre Téléphériques et Télécabines. La technologie 3S accepte des cabines de 30 personnes en mouvement continu sur un câble. Le débit (4000 p/h par exemple contre 7 000 p/h max sur un tramway et 12 000 pour le métro).

2 commentaires:

  1. C'est bien dommage que ce concept (avec les monorails suspendus, Safège par exemple) ne soient pas mieux considérés surtout au plan du prix d'établissement des lignes !
    Bien loin d'emprise au sol et pas conséquent moindres coûts d'expropriations sans compter ne gêner en rien la circulation actuelle (on rajoute une voie au lieu d'en supprimer)
    Cerise sur le gâteau: la vue panoramique de la ville vue de haut, un régal des yeux !

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  2. bien vu en effet, mais malgré tout depuis la création de ce blog (2009) on peut voir les choses évoluer. Des projet semble se concrétiser enfin dans l’hexagone... à suivre pour Marseille.

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